L’ECOLE







Le mot de la maîtresse

Pour la quatrième année, Madame GIBERT Annaïck a retrouvé la classe de cycle 3 de Monfaucon qui fonctionne en RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) avec les écoles de Liac et de Gensac. Pour l’année 2010-2011, la classe compte 23 élèves dont 5 CE2, 8 CM1 et 10 CM2.

Comme l’an passé, les élèves poursuivront leur étude du patrimoine culturel de la région. En 2009-2010, les élèves se sont rendus à l’abbaye de l’Escaladieu, au château de Mauvezin et au château de Pau. Ces visites ont pu compléter les connaissances historiques travaillées en classe. A l’occasion de son passage dans le canton, Madame la Préfète est venue dans la classe afin de répondre aux questions des enfants concernant son rôle et ses missions. Par ailleurs, la classe de Monfaucon a été reçue par Monsieur le Maire pour obtenir des renseignements historiques sur le village et connaître les archives dont disposait la mairie. Enfin, Madame Larcade a accompagné les élèves dans le village afin d’en découvrir les lieux importants et les anecdotes les concernant. Ces rencontres, riches en informations, ont permis d’obtenir de précieux renseignements. Cette année, une visite des archives départementales à Tarbes permettra de compléter le travail engagé.

D’autre part, les sorties culturelles au théâtre et les visites d’expositions diverses ont été privilégiées et le seront encore cette année. En ce début d’année, une visite de l’exposition du peintre Montefiore au Carmel a été effectuée par l’ensemble des élèves du RPI ainsi qu’un travail sur le jardin Massey. Il y a eu aussi une sortie au Conservatoire de musique de Tarbes pour assister à un spectacle poétique et musical sur Raymond Queneau et une autre pièce de théâtre à la Gespe sur Philippe Dorin. Deux autres sorties sont prévues avec le Parvis.

Enfin, après l’eau et l’air, les élèves vont cette année entreprendre un « voyage dans l’espace ». Au travers d’expériences, de recherches et de sorties (Le Hameau des étoiles à Fleurance et La Cité de l’espace de Toulouse), la classe va explorer l’Univers !!!

 

Repas  de la cantine

La SOGERES de Lourdes est la nouvelle société qui fournit les repas. Elle a signé un contrat avec la CCARA.

L’école de Monfaucon au XIXème siècle

Au XVIIIème siècle et jusqu’en 1833, c’est le conseil municipal qui choisit celui que l’on nomme autrefois le « régent », c'est-à-dire le maître d’école. Cette prérogative passe aux départements en 1852.

Nous possédons la liste des différents régents qui se sont succédés au XIXème s. :

 1760-1815 : Paloque

1816-1826 : Castéra

1826-1850 : Puissant

18150-1876 : Abadie

1876-1890 : Lartigue

1890-1914 : Armaignac

 A partir de 1868, devant la hausse des effectifs des élèves, un second poste d’enseignant est créé. Il revient à des institutrices, signe de l’évolution des mentalités car pendant longtemps, l’instruction des femmes fut sacrifiée. Au XIXème, à Monfaucon, les femmes de trois ou quatre familles seulement savent lire et écrire.

En 1836 se produit une petite révolution : une institutrice demande à ouvrir une école libre de filles. Cette femme se nommait Mlle Delile, épouse Pujo.

 Nous conservons la encore les noms des institutrices ayant enseigné à Monfaucon :

1868-1888 : Abadie, née Mothe

1888-1894 : Rey

1894-1895 : Lalanne

1895-1904 :  Roques

 - Des maîtres longtemps rémunérés par la commune

La commune doit assurer annuellement à l’instituteur un traitement, inscrit au budget communal, qui doit être au minimum de 200 fr. ainsi qu’une indemnité de logement.

L’instituteur reçoit en outre une rétribution scolaire par élève qui variera à Monfaucon de 7 à 12 Fr. La commune prend en charge celle des enfants indigents.

Une particularité de Monfaucon : le 21 juin 1850, le préfet de Tarbes demande au maire Jean Saint-Laurent si le conseil désire un instituteur laïc ou un instituteur membre d’une congrégation religieuse. Par délibération du conseil du 16 août, il est élis le vœu « que l’instituteur soit un laïc ».

La IIIème République, à la fin du XIXème siècle prend en charge les traitements de tous les membres de l’enseignement primaire.

- La construction des écoles

Celle des garçons est projetée en 1853 mais n’est exécutée qu’en 1866 et 1867 sur l’ancienne maison commune construite près d’un siècle plus tôt en 1773 et 1774. Elle comprend une salle de classe, la salle des délibérations et pour le logement de l’instituteur, trois pièces, une au rez-de-chaussée, deux au premier.

Cette école est aujourd’hui la maison de location propriété de la mairie et attenante à l’église du village. Dix ans plus tard, une grange fermée est construite ainsi qu’une clôture en maçonnerie.

La construction de l’école des filles n’est réalisée qu’en 1887. Et ce n’est qu’en 1898 qu’il sera procédé à la construction du préau et de la clôture. Ce bâtiment correspond à l’actuelle mairie-école.

 En 1922, l’un des deux postes d’instituteur est supprimé. Il n’y a plus désormais qu’une école mixte.